Une tâche commune pour les parlements nationaux et le PE est de travailler pour augmenter la croissance économique, réduire le chômage et augmenter le niveau de vie dans l'UE, ont déclaré les participants à la Conférence interparlementaire sur la stabilité, la coordination économique et la gouvernance au sein de l'Union européenne, qui se tient à Bruxelles, les 19 et 20 février 2018.
Une tâche commune pour les parlements nationaux et le PE est de travailler pour augmenter la croissance économique, réduire le chômage et augmenter le niveau de vie dans l'UE, ont déclaré les participants à la Conférence interparlementaire sur la stabilité, la coordination économique et la gouvernance au sein de l'Union européenne, qui se tient à Bruxelles, les 19 et 20 février 2018. Le forum de deux jours organisé conjointement par le Parlement européen et l'Assemblée nationale de la République de Bulgarie est le troisième événement de la dimension parlementaire de la présidence bulgare du Conseil de l'UE.
A l'ouverture de la séance plénière, Evgeniya Angelova, vice-présidente de la commission Budget et Finances et membre de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale de la République de Bulgarie, a souligné que la situation financière dans les États membres de l'UE s'améliore, et que le taux de chômage est inférieur à celui d'avant la crise. Les encouragements des placements et la création d'emplois sont en règle générale réjouissants, mais il y a toujours des défis à relever et auxquels nous, les parlementaires des États membres de l'UE, devons réagir d'une manière adéquate, a-t-elle déclaré.
La commissaire européenne à l'Emploi, aux Affaires sociales, aux Compétences et à la Mobilité des travailleurs, Marianne Thyssen, a confirmé le fait que la croissance économique se poursuit dans tous les États membres de l'UE, que l'investissement se rétablit et que l'emploi connaît des niveaux record. Cependant, a-t-elle souligné, nous n'avons pas surmonté complètement les effets de la crise - la dette de l'État, la dette des entreprises, celle des ménages sont toujours à l'ordre du jour, et les demandeurs d'emploi comptent 18 millions de gens. L'objectif de la Commission européenne est de faire en sorte que la croissance retrouvée soit inclusive et durable à long terme, que la convergence au sein de l'UE soit plus forte et que nos économies et sociétés soient prêtes à aborder de front les nouveaux défis, a ajouté la commissaire européenne.
Depuis le début du Semestre européen en 2011, les États membres ont pris en considération de deux tiers au moins des recommandations et ont fait du progrès, a déclaré Marianne Thyssen. Elle a souligné que le message principal pour l'UE peut se résumer en : "Il faut du temps accomplir les réformes, mais la direction est bonne". Au dire de la commissaire européenne à l'Emploi, aux Affaires sociales, aux Compétences et à la Mobilité des travailleurs, la convergence va s'accentuant, mais des différences subsistent entre les États membres. Les inégalités grandissent et si nous ne renversons vite la tendance, ce sera un grand défi pour notre cohésion, a déclaré Marianne Thyssen.
L'un des messages très importants du Semestre européen est que la croissance économique et le progrès social sont interdépendants, et par conséquent, investir dans les ressources humaines s'avère un véritable facteur du progrès économique, a déclaré Marianne Thyssen. Selon elle, c'est la raison pour laquelle le semestre européen actuel est orienté de plus en plus sociétalement.
Nous devons continuer à travailler pour que la politique sociale soit claire, que la politique financière cible la réduction de la dette de l'État, l'investissement et la croissance des revenus. Tout cela contribuera à réduire les inégalités et assurera un niveau de vie digne à nos citoyens, a souligné la commissaire européenne à l'Emploi, aux Affaires sociales, aux Compétences et à la Mobilité des travailleurs. Le Parlement européen et les parlements nationaux des États membres sont des partenaires essentiels pour la deuxième phase du Semestre européen 2018.
Je suis heureux d'apprendre que les économies européennes se redressent, que le revenu national brut augmente, mais je pense que les parlementaires ont encore beaucoup de travail à faire, a noté Krzysztof Hetman, rapporteur du Semestre européen 2018, Commission de l'emploi et les affaires sociales du Parlement européen. Il a souligné qu'une attention particulière devra être accordée au chômage des jeunes, qui dépasse les treize pour cent.
En 2016, seulement 2% des recommandations du Semestre européen ont été intégralement respectées par les États membres, 3% en partie, et plus de 55% ont été ignorées ou mal respectées, a déclaré Krzysztof Hetman. Même si certaines réformes risquent de paraître trop ambitieuses pour certains États membres, je pense toutefois que nous devons nous fixer des objectifs à la fois ambitieux et faisables, a-t-il ajouté. La politique de cohésion, sans conteste, est un excellent outil pour changer en mieux ces statistiques et elle devrait être maintenue du moins au même niveau que dans le précédent et l'actuel cadre financier pluriannuel, a déclaré Krzysztof Hetman.
Hugues Bayet, rapporteur du Semestre européen 2018, Commission des affaires économiques et monétaires(ECON) du Parlement européen, a souligné que la croissance économique dans la zone euro redore son blason. L'essentiel est d'établir un climat économique stable, de promouvoir la création d'emplois et de renforcer nos industries compétitives, a-t-il déclaré.
"Priorités politiques du Semestre européen 2018" est le sujet de la discussion du premier jour de la conférence. La discussion a été coprésidée par Roberto Gualtieri, président de la Commission des affaires économiques et monétaires (ECON) du Parlement européen, et par Evgeniya Angelova, vice-présidente de la commission Budget et Finances et membre de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale de la République de Bulgarie.